miércoles, 30 de diciembre de 2009

Huellas en la arena... PRESENCIA.... AUSENCIA...




QUERIDOS VICENTE, PAZ Y ANA,


MARIE-ALICE TERRETTAZ, UNA HERMANA DE MI CONSEJO, COMENTA PARA VOSOTROS ESTA FOTO DE UNAS HUELLAS EN LA ARENA.
A MI ME RECUERDA ESTA OTRA FOTO DE JAIME, JUGANDO CON LA ARENA EN LA PLAYA, Y DE ESPALDAS... COMO ALGUIEN QUE ESTA A LA VEZ PRESENTE... Y AUSENTE....
CON ESTE MENSAJE SABREIS QUE CONTINUAIS A ESTAR EN LA MENTE DE MUCHAS PERSONAS. UN BESO,
MARIA PILAR ( hermana de Paz)


ESCRIBE MARIE-ALICE TERRETTAZ, Misionera de Africa

Chers Paz, Vicente et Ana
Des empreintes sur le sable…
Pas d’enfant, pas d’adulte…
Jaime, Paz, Vicente, Ana
L’adulte tourné vers l’enfant qui va son chemin
Je vois tout ce que cette rencontre a fait naitre comme émerveillement, comme attente,…
J’ai envie de le garder bien précieusement dans mon cœur
Ca fait mal…
Empreinte si fugace et pourtant indélébile
dans votre cœur, dans votre chair, dans tout votre être,
Cette rencontre vous a transformés à jamais
Oui, Jaime vit à travers vous, à travers tout ce qu’il vous a donné de devenir
Que cette nouvelle année qui vient vous donne de le découvrir toujours plus et de retrouver la paix

En cette fin d’année, je veux vous redire toute mon affection, un abrazo, ma prière vous accompagne

Marie-Alice

4 comentarios:

Las Misioneras de Africa dijo...

ESCRIBE MARIELLE BERGERON, Misionera de Africa

Bien chers Paz, Vicente et Ana,
Dernière journée de 2009 ! Une année qui demeurera marquée par l’envol si soudain de Jaime ! Je pense beaucoup à lui et à vous durant cette période de fêtes … Que dire ?... Moi aussi j’ai besoin d’un surcroît de foi et d’abandon pour remettre la vie de cet enfant exceptionnel entre les mains de Dieu. J’en suis sûre, en cette semaine de Noël, Dieu qui a voulu tout partager de notre condition humaine, pleure aussi la mort prématurée de Jaime…
Les empreintes dans le sable, et le message de Marie-Alice que je viens de lire, me touche beaucoup. Comme c’est vrai !
Cela me rappelle une prière de Tagore qui dit aussi le mystère de la vie qui s’accomplit différemment pour chaque créature, sur cette terre et au-delà :

Je naquis hier seulement sur cette terre créée par toi,
sans nom et nu, avec un cri perçant.

Aujourd’hui ma voix est heureuse, et toi, ô Seigneur,
tu te tiens de côté pour me faire place,
afin que je puisse remplir ma vie…

Oui ! vous avez donné à Jaime l’espace dont il avant besoin pour s’accomplir ici-bas … avant qu’il soit parti vers une plénitude et un devenir qui nous échappe encore …
Je vous souhaite d’accueillir dans la Paix et la Confiance le don de cette nouvelle année 2010. Jaime est là, au cœur de l’Amour, pour vous y aider !

Je vous embrasse,
Marielle Bergeron

Paz Benavente dijo...

Las huellas en la arena, el símbolo gráfico más evidente de la presencia-ausencia,como te comentaba esta mañana, María Pilar, en una de nuestras largas caminatas con conversaciones existencialistas, mi instinto materno, me dice que Jaime anda cerca.Hemos llegado a la conclusión de que ese instinto es infalible y sobre el cual se sustenta la VIDA, y que esta es sinónimo del AMOR.
Yo creo que ,ahora, Jaime guía mis pasos en la oscuridad, veo sus fotos y lo siento tan vivo como siempre,aunque no pueda verlo en carne y hueso.
Recuerdo un poema de Blas de Otero, poeta al que admiro desde la infancia y que dirigiéndose a su madre muerta le dice: " Oigo tus pasos en la niebla, vienen a enhebrarme la vida destrozada...", así yo se lo digo a Jaime tambien

Anónimo dijo...

Un très beau texte d’Yves Duteil que je voulais partager avec vous, Paz, Vicente et Ana
Yves Duteil met des mots remplis de sens, de poésie sur ce que nos cœurs nous apprennent à travers les événement, surtout lors du départ d’un être cher.
Que l’année nouvelle vous apporte cette certitude que Jaime est là présent au cœur de votre amour.
Je vous embrasse, Chantal

NOS ABSENTS NOUS ACCOMPAGNENT - YVES DUTEIL

Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.

Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… ».

Au Panthéon de nos cœurs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ? Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…

Anónimo dijo...

Por segunda vez intento contestar al comentario que nos envía Chanta, ayer, las nuevas tecnologías me gastaron una mala pasada y todo lo que había escrito, al intentar enviarlo se esfumó para siempre, sin ninguna posibilidad de recuperarlo, cosa que me hizo sacar sapos y culebras por la boca, hasta que me calmé.
Me ha gustado mucho lo que dice Yves Duteil sobre nuestros ausentes, que nos acompañan sutil y silenciosamente, que ven a través de nuestros ojos y que siguen siéndonos útiles guiándonos y habitando con nosotros, eso es justo lo que yo percibo de Jaime...
Un recuerdo de nuestra parte a Hidegunde, Marielle, Mari-Alice y Chantal, que con sus comentarios nos hacen sentirnos menos solos en este arduo camino que nos ha tocado transitar, gracias por darnos aliento y siempre un mensaje de esperanza.
Un fuerte abrazo a todas nuestras amigas de Roma.
Vicente, Ana y Paz