Las Hermanas de la Caridad
No se han marchado ni han desaparecido
Estaban esperándome
Cuando creía que ya no podía más
Me trajeron su consuelo
Y más tarde su canción
Espero que te encuentres con ellas
Tú que has estado viajando tanto.
Sí, tú que debes dejar
Todo lo que no puedes controlar
Empieza con la familia
Pero pronto llega hasta tu alma
Bueno, he estado donde tú estás colgado
Creo que puedo ver cómo estás acorralado
Cuando no te sientes bueno
Tu soledad dice que has pecado.
Ellas se tendieron junto a mí
Me confesé a ellas
Tocaron mis ojos
Y yo toqué el rocío depositado en el borde de sus vestidos.
Si tu vida es una hoja
Que las estaciones arrancan y condenan
Ellas te rodearán de un amor
Elegante y tierno como un tallo.
Cuando me fui ellas dormían
Espero que las encuentres pronto.
No enciendas las luces,
Puedes leer su dirección a la luz de la luna;
Y no me sentiré celoso
Si oigo que endulzaron tu noche
Nosotros no nos amábamos así
Pero estaría bien de todas formas.
Leonard Cohen
Su amor va penetrando en tu alma poco a poco, del mismo modo que la aurora entra por la ventana, sigilosamente “con sus pies diminutos como una dorada Pavlova”.
Sin ruido, sin alharacas, pero con una voluntad de servicio a los demás rotunda y firme como una roca.
La discreción es su identidad y su seña la entrega sin reservas a los más pobres de entre los pobres de la tierra.
Parecen frágiles como papel , pero como el agua blanda que desgasta a la piedra dura, su fe es capaz de mover montañas.
Si pienso en ellas, pienso en las cosas esenciales y verdaderas, pienso en el pan y el vino, en los peces y en la cruz, pienso en el lino blanco, en unos pies descalzos, en unas manos oferentes….
Esta entrada está dedicada con todo mi cariño y gratitud, a las Hermanas Blancas, Misioneras en África y especialmente a su Consejera General María Pilar Benavente, mi hermana y contribuyente de este blog.
Paz.
Sin ruido, sin alharacas, pero con una voluntad de servicio a los demás rotunda y firme como una roca.
La discreción es su identidad y su seña la entrega sin reservas a los más pobres de entre los pobres de la tierra.
Parecen frágiles como papel , pero como el agua blanda que desgasta a la piedra dura, su fe es capaz de mover montañas.
Si pienso en ellas, pienso en las cosas esenciales y verdaderas, pienso en el pan y el vino, en los peces y en la cruz, pienso en el lino blanco, en unos pies descalzos, en unas manos oferentes….
Esta entrada está dedicada con todo mi cariño y gratitud, a las Hermanas Blancas, Misioneras en África y especialmente a su Consejera General María Pilar Benavente, mi hermana y contribuyente de este blog.
Paz.
2 comentarios:
De sr Hélène Mbuyamba, Soeur missionnaire de Notre-Dame d’Afrique ( Soeurs Blanches) Rome, 6 août 2010
Chère Paz,
Le 2 août 2009, je me trouvais en Afrique, au Congo ( RDC), quand Maria Pilar m’a fait part, par mail, de la nouvelle du décès de Jaime, une nouvelle qui m’était tombée dessus comme un météorite.
J’avais vu ce petit garçon seulement une fois à Rome, en 2006. Par Sœur Pilar Navarro, j’avais appris l’histoire de sa venue au monde plusieurs années après Ana, sa sœur.
Pendant son séjour à Rome, il n’était pas difficile de voir, à travers ses réactions, tout l’amour dont il était entouré.
En écoutant des anecdotes de sa vie, j’étais fascinée et je me disais qu’il s’agissait là d’un enfant prodige, un génie ! Il y avait tout un monde dans la profondeur de ses yeux qui brillaient d’une lumière étonnamment éclatante. Et maintenant qu’il n’est plus physiquement présent, il est plus que jamais un peu partout, tissant autour de lui et à travers vous, ses parents et sa famille, des liens que personne ne pouvait imaginer avant le 2 août 2009. Miracle de la vie et de la mort !
A travers le blog et le partage de Maria Pilar avec nous, je peux communier à ton cheminement depuis une année. J’éprouve une admiration respectueuse devant le message que tu as écris le 5 août et dans lequel tu remercies les Sœurs Blanches et, plus spécialement, ta sœur Maria Pilar, supérieure générale de notre congrégation, pour le soutien qu’elles t’ont apporté dans l’épreuve que vous traversez depuis cette perte.
A moi, ce message parle du miracle de la foi, du triomphe de la vie sur la mort, d’espérance et de résurrection.
En parcourant le blog ces derniers jours, une prière indienne trouvée sur internet m’a sauté aux yeux. Un an après le départ de Jaime, je me suis dit que ces paroles pourraient être les siennes aujourd’hui. Elles peuvent te rejoindre et parler à tous ceux qui le chérissent et qu’il aime.
Prière indienne
« A ceux que j’aime et ceux qui m’aiment »
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir, j’ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi, soyez reconnaissants pour les belles années passées ensemble.
Je vous ai donné mon amitié, mais vous, vous pouvez seulement devinez le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour dont vous m’avez comblé. Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur. Je ne suis pas loin, et la vie continue…
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi et je viendrai. Même si vous ne pouvez me voir ni me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement la douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai là pour vous accueillir, absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez plus sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là. Je ne dors pas,
Je suis les milles vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile du matin qui brille dans la nuit.
N’allez plus sur ma tombe pour pleurer. Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.
Precioso...
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